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Jimmy Pahun contre la loi Duplomb
2 commentaires« Concernant l’acétamipride, ce n’est pas parce qu’il reste autorisé eu Europe, que nous ne devons pas l’interdire. Nous devons être exemplaires, faire confiance à la science et garantir une transition agroécologique juste », ajoute le député morbihannais. "Nous devons mieux accompagner les agriculteurs dans la recherche d’alternatives aux pesticides ».
Le Télégramme 22/07/25
Vos commentaires
# Le 23 juillet à 07:36, par Vincent
Mais oui.
La FNSEA n’arrête pas de couiner en mettant en avant « l’exception qualitative » de la production agricole française (éléments de langage qui ne suffisent pas à la démontrer bien sûr), MAIS réclame les mêmes armes de nuisances chimiques que certains pays encore moins regardants sur les répercussions de l’agro-industrie sur la santé publique.
Attention à ce que vous dites les gars (et filles), au bout d’un moment ça va se voir que vous radotez des conneries...
# Le 26 août à 18:32, par Septembre Noir
Et alors la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu...
Acétamipride : est-il possible d’interdire les produits traités avec ce pesticide en France ? *
"L’acétamipride encore utilisé dans plusieurs produits"
.../...Mais dans plusieurs pays européens, l’acétamipride est utilisé dans bien d’autres cultures, et présent dans les produits qui en découlent.
Dans un rapport paru en 2022 de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (l’Efsa), des résidus du pesticide sont relevés dans les oranges, les épinards, les fraises, les tomates, les pêches, etc. Les teneurs les plus importantes sont retrouvées dans le raisin de table, les poires, le pamplemousse, les laitues.
La Commission européenne a même récemment relevé les limites maximales de résidus (LMR) de l’acétamipride dans des produits comme le miel, les prunes, les graines de lin, les graines de pavot, les graines de moutarde. Ce règlement européen, paru au Journal officiel de l’UE le 31 juillet, s’applique aux denrées produites en Europe mais aussi à l’étranger et souhaitant accéder au marché européen.
Pour les miels et autres produits de l’apiculture, la LMR d’acétamipride passe ainsi de 0,05 mg/kg à 0,3 mg/kg. Mais elle pourrait bientôt être réaugmentée, car un avis de l’Efsa rendu en mars indique qu’un seuil à 1 mg/kg pour le miel « est peu susceptible de présenter un risque pour la santé des consommateurs ».
Bon appétit, les gens...
*source : OF 20/08/2025