« À bord de mon fourgon, je peux prendre en charge la personne et l’accompagner pour un rendez-vous médical à Lorient, Brest ou Nantes. La personne transportée ne paye rien. Je me charge de tout y compris les réservations de bateau »,explique Émilie Guyomar qui a monté son dossier avec Faustine Vuaillat, Maxime Bihan et Frédéric Delange. Son agrément lui a été délivré par la CPAM. tél. 06 60 32 69 75.
Frédérique (sic) Delange : "La consultante nommée par l’ARS pourra d’ici fin janvier nous proposer un dispositif adapté à l’exercice d’une équipe médicale pérenne, sans doute composée de médecins libéraux et de médecins salariés. » Reste à trouver des solutions pour loger les médecins et à organiser un moyen de transport avec des horaires adéquats pour ceux qui préfèrent vivre sur le continent."
Des opérations sont déprogrammées pour que les personnels aillent aider dans d’autres services avec des patients Covid. Dans les services de cardiologie, de neurologie il manque des lits. On a des difficultés à prendre en charge les personnes qui font des AVC, des infarctus du myocarde. Il faut dire aux Français de se vacciner, mais ils n’ont pas à pâtir d’un système de santé complètement dégradé.
Vendredi denier, Le Fifig et Cinéf’îles se sont réunis pour proposer au Cinéma des Familles « La grande séduction », film traitant du douloureux problème qui nous préoccupe tous en ce moment « le désert médical ». La projection fut suivie d’un débat avec les professionnels de santé.
Ce film jubilatoire nous a effectivement séduits, nous laissant penser pendant une heure et demi qu’un jeune médecin pouvait venir s’installer dans une île presque déserte : on imaginait déjà un médecin sympathique, accompagné d’une jeune femme charmante et d’enfants enjoués qui iraient à l’école… Et que l’on pourrait parfois rencontrer sans être malade. (...)
« Médecins, pharmacien, infirmiers, pompiers, personnels administratifs et élus étaient sur le pont pour accueillir les 420 personnes inscrites, a expliqué le responsable de l’opération. Nous disposions même de doses supplémentaires pour ceux qui n’avaient pas anticipé leur rendez-vous. » La plupart des personnes sont venues pour recevoir leur troisième dose de vaccin.
F.Gatel, sénatrice : Pour remplacer un médecin généraliste dans un désert médical, il faut deux médecins. Il n’est pas choquant qu’un jeune médecin exerce, en début de carrière, dans une zone sous dotée, quitte à le payer plus à l’acte. L’installation des pharmacies est régulée. L’installation des médecins peut aussi l’être. Il y en a trop dans le sud. Il faut donc arrêter de conventionner ceux qui veulent s’installer dans cette région.
aux équipes de pompiers locaux et à ceux détachés du SDIS ainsi qu’aux personnels communaux pour leur efficacité lors de cette quatrième séance collective de vaccination.
Bravo aussi pour l’organisation générale à laquelle il faut ajouter l’équipe de la pharmacie.
À quel âge peut-on commencer une éducation aux médias ?
Dès l’école maternelle ! À partir de la grande section. Et on peut commencer à travailler sur la désinformation à partir du CM1-CM2. À l’adolescence, ils cherchent à se conformer aux autres, ils osent moins poser de questions… Et puis souvent, ils ont déjà été piégés par de fausses informations. Comme dans toutes les matières enseignées, il faut répéter, encore et encore, et complexifier les choses au fur et à mesure ; il est donc important de commencer l’éducation aux médias assez tôt.
"Les effectifs de généralistes libéraux chutent considérablement, passant de 55.000 en 2005 à 52.500 à ce jour. La densité de généralistes par habitant a donc elle aussi baissé : 91 MG pour 100.000 habitants dans les années 2000 contre 78 pour 100.000 habitants aujourd’hui. 6 millions de Français n’ont pas de médecin traitant. La Cnam constate également qu’environ 620.000 patients sans médecin traitant souffrent d’une affection de longue durée. Et "la situation ne va pas s’améliorer dans les dix prochaines années", a prévenu Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins de la Cnam"" (egora) (...)
F. Delange de l’APSIG : "Nous nous occupons du projet et les choses avancent gentiment. Il ne faut pas paniquer et se souvenir qu’en cas d’urgence, nous pouvons toujours appeler le SAMU au 15." Le pharmacien encourage également les patients à faire appel à la télé consultation sur Doctolib. Le maire soutient les efforts de l’Apsig pour trouver une solution durable, même s’il trouve que « "cela piétine".
"Au "Triskell" à 18h :
Deuxième "Café mortel"
Les premiers jours de la vie de ceux qui restent : "prise en charge du défunt et démarches"
Parlent ceux qui ont envie Parler à coeur et à tripes
Contact : cafemortelgroix@gmail.com
« Nous travaillons étroitement avec une référente mandatée par l’ARS qui réalise un audit sur la situation actuelle. Nous comptons sur la solidarité de médecins qui pourraient apporter une aide ponctuelle » dit Fréd. Delange (de l’APSIG). Laurence Gourinchas a proposé de venir une fois par mois pour faire une garde de 48 heures. Le maire souhaite une forte mobilisation et se dit prêt à écrire au préfet.
le Télégramme 05/12/21
Complément d’info :
Un médecin cette semaine, deux du vendredi 10 au mercredi 15 et un ensuite + la garde du WE
Les urgences sont devenues la poubelle de la médecine de ville car les gens qui ne trouvent plus de médecins généralistes viennent se faire examiner ici. Il y a aussi d’autres spécialités qui, quand quelque chose ne va pas ou pour avoir accès au plateau technique nous renvoient leurs patients. Il y a des familles qui ne gèrent plus leurs anciens à domicile et sans avoir de place dans des structures de repos, se « déchargent » en les envoyant aux urgences. Bref nous sommes les seuls spécialistes à ne pas « choisir » nos patients. Nous ne pouvons pas les renvoyer, difficilement les réorienter alors il faut les voir, les examiner même si leur motif de venue n’a rien « d’urgent »...
C’est la fin d’un système par épuisement de ses protagonistes, (...)
La Bretagne compte 96 % de primo vaccinés mais 6 000 personnes de plus de 80 ans ne le sont toujours pas. 2,6 millions de Bretons sont appelés à une troisième dose et 420 000 l’ont déjà réalisée. En Bretagne, la vaccination est toujours plus avancée sur le littoral que dans les terres Le directeur de l’ARS : « ce mardi matin. le seuil d’incidence est à 212, avec 20 000 nouveaux cas ces quatre dernières semaines. »
L’opposition se penche longuement sur le problème des pistes cyclables sur l’île.
C’est bien entendu un sujet de la plus haute importance et l’on comprend qu’elle le traite prioritairement à ceux concernant la prise en charge des vieillards ! La municipalité organise leur vaccination, c’est déjà bien, ça leur évitera de mourir de la Covid mais pour survivre dans quelles conditions ... faut pas trop en demander ! (...)
Le ministère rappelle également l’importance de la conservation des habitats naturels pour les pollinisateurs comme les prairies, pelouses calcaires, landes et zones humides. Il prévoit un cadrage national à l’attention des préfets pour que ces derniers prennent « toutes les mesures de nature à empêcher leur destruction, leur altération ou leur dégradation ».
"Nous devons répondre à la désertification médicale de manière courageuse"". Nous avons voté, avec l’Assemblée nationale, le principe que des internes en troisième année effectuent six mois de formation dans des territoires sous-denses. Pour qu’ils restent dans ces zones. Mais le décret n’est pas sorti ! ! Parce que nous avons peur de la grève des internes !" Gérard Larcher veut bousculer.