Obligé, me direz-vous, puisque c’est le fait d’une vieille anar de 86 ans :-(

France Inter nous informe ce midi que le dosage de THM relevé est de 124mg alors que le maximum autorisé est de 100 mg. (Un journaliste a dû oser poser la question, ce que les autres n’ont visiblement pas fait... ou ont été priés de ne pas le communiquer...)

1 - Premières questions inconvenantes :

 Est-on passé d’un seul coup de 100 mg à 124 mg ?
 Si oui, pourrait-il s’agir d’une adjonction accidentelle d’un surplus de chlore ?
Le dosage devait déjà être déjà conséquent puisqu’il me semble que l’agglo nous avait prévenus à la mise en service de la nouvelle installation que nous allions devoir supporter odeur et goût de chlore. Si quelqu’un a un doute, je dois pouvoir retrouver ça dans mes archives.

 Ces brindilles et feuillages "allergiques" au chlore ne doivent pas se trouver dans l’eau de la nappe phréatique. Pourrait-on avoir l’assurance que, hors présence touristique, son usage soit priorisé pour la distribution ?

Bon d’accord, cela va amener quelques réflexions supplémentaires sur les conséquences de l’invasion touristique :-)

II - Bien que ma mémoire soit défaillante, comme le sont la plupart de celles de ma génération... et quelques autres... je me souviens d’une époque où le premier adjoint avait un projet innovant pour utiliser prioritairement l’eau du barrage afin de ne pas surexploiter notre nappe phréatique. Il me semble que ce sont les particularités en matière de toxicologie qui l’en avait dissuadé. Là aussi, je dois avoir une trace dans mes archives et sans doute dans les journaux municipaux, car il y en avait de très détaillés à l’époque, en plus d’un site internet gratuit pour les finances des contribuables et AVEC ARCHIVES.

Qu’étaient les dosages de THM à l’époque ? Je me rappelle avoir interpelé après 2005 un des agents employé à l’usine de Port-Mellin sur le fait que toutes les trois semaines l’eau puait le chlore, encore plus que d’habitude. Réponse décontractée : oui c’est moi, c’est parce qu’on est en état d’urgence. Si les dosages n’étaient pas mieux surveillés que la distribution du chlore, a-t-on le droit de penser que nous avons déjà dû ingurgiter pas mal de THM ? Les cancéreux encore en vie, comptez-vous !

Je commence l’enquête ? Non, je me replonge dans une lecture passionnante pour me désintoxiquer le cerveau !