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Promesse de Macron en 2017 :
2 commentairesInterdire le glyphosate en France, financer un grand plan Eau en Bretagne afin de faire face aux problèmes liés à la pollution des rivières et des nappes phréatiques. Générations Futures : l’abstention de la France permet au gouvernement « de ne pas prendre ses responsabilités ». La représentante de la Confédération Paysanne y voit « un renoncement, un non-alignement des discours et des actes ».
Ouest-France 19/11/23
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# Le 21 novembre 2023 à 04:43, par Anita
Macron et le glyphosate : l’ultime symbole
Parler fort, agir doucement. Quelques semaines seulement après les « grandes » annonces de l’exécutif sur la planification écologique, la France a manqué l’occasion de mettre ses actes en conformité avec son discours.
À la question de savoir s’il fallait ou non homologuer le glyphosate pour dix ans de plus au niveau européen, Paris n’a pas su répondre. Emmanuel Macron, pourtant, avait promis son interdiction au début de son premier quinquennat. Encore aujourd’hui, Christophe Béchu, ministre de l’écologie, dit de la décision européenne qu’elle est une « dinguerie ».
Mais à une dinguerie, la France ne s’oppose pas. Le pouvoir, trop soumis à des considérations de petite diplomatie, trop perméable aux pressions des lobbies agricoles, trop inquiet de fâcher un électorat qui lui est cher, a préféré s’abstenir.
« Dommage mais anecdotique », répondent en substance les soutiens du chef de l’État interrogés par Mediapart. La réalité est pourtant plus grave : il s’agit d’un renoncement éminemment symbolique. En matière d’écologie, toutes les bonnes intentions ne valent rien si elles ne brisent pas, de temps en temps, un peu de vaisselle politique.
À chaque fois qu’il s’agit de le faire, la France se défile. Qu’il s’agisse de transports, d’artificialisation des sols ou de changement des modes de vie, le gouvernement fait du refus d’obstacles une ligne directrice, au nom de l’acceptabilité. Les scientifiques, eux, sonnent l’alarme dans des termes de plus en plus inquiétants.
I Ramdani Mediapart
# Le 21 novembre 2023 à 14:09, par m.Anne
Oui, mais « une abstention, ça vaut un vote contre », comme se défendent le Président (élu Renaissance) de la commission environnement du Parlement européen et notre ministre de la transition écologique.
In pace mori, braves gogos qui croyez encore aux promesses et à la parole de ces gens.