Vos commentaires

• # Le 13 juin 2022 à 12:40, par Anita

  Plusieurs des revendications de syndicats figurent au programme de la Nupes qui prévoit de faire voter une loi de sécurité au travail : le rétablissement des CHSCT, une multiplication par deux du nombre d’inspecteurs du travail, la reconnaissance du burn-out comme accident du travail et la retraite à 60 ans.

• # Le 13 juin 2022 à 13:36, par Anita

  si on ajoute au nombre des décès sur le lieu de travail, le nombre des suicides motivés par de mauvaises conditions et le raccourcissement de la vie des travailleurs postés (entre 7 à 9ans selon les sources) , on comprend mieux pourquoi l’idée de la retraite à 65 ans est inenvisageable pour les travailleurs "essentiels" !
  allez Auriau vous gênez pas, dites-nous ce que vous pensez de ça !!

• # Le 13 juin 2022 à 18:09, par Daniel

  Bonjour

  Je serais intéressé de connaitre la typologie et taille des entreprises concernées par ces accidents du travail. Cela concerne-t-il plutôt des entreprises de plus de 20 salariés ou moins ou est ce le même ratio quelle qu’en soit la taille ? Car la mise en œuvre des Comités Hygiène et Sécurité est plus "simple" à mettre en place dans une structure conséquente que dans une PME de 5 salariés (l’artisan ou commerçant du quartier) mais peut être tout aussi nécessaire. Donc je suis preneur d’infos à ce sujet

• # Le 13 juin 2022 à 18:35, par Anita

  Simple comme bonjour Daniel : demande à ton syndicat !!
  Ils vont sans doute te répondre que les CHSCT, dépourvus de leurs moyens, ne peuvent plus avoir tous les renseignements qu’ils souhaitent :-(
  Alter éco précise les professions ou corps de métiers mais pas l’importance des entreprises. A mon avis, que tu sois couvreur chez un artisan groisillon ou chez Bouygues, tu risques autant de te casser la ... figure !
  De même, si tu es de garde de nuit dans un service d’urgence d’hôpital de campagne ou à Paris, tu peux être violemment attaqué par un malade psy (crois-en ma longue expérience)
  Membre d’un CHSCT et administrateur d’un grand hôpital, je n’ai jamais réussi à faire s’intéresser les administrateurs non soignants aux problèmes de la sécurité dans les services de soins. J’ai même dû entreprendre un DEA d’ergonomie pour tout juste avoir le droit de parler des horaires et encore, il a fallu que je fasse venir ma prof, agrégée, pour qu’elle confirme ce que j’avançais ; et ça à l’époque où les CHSCT n’avaient pas encore été émasculés.
  Sans aucun doute, les syndicalistes utiliseront le peu de moyens qui leur reste pour faire des statistiques sur l’augmentation des décès après le passage de la retraite à 65 ans. Je m’imagine à cet âge-là le jour où une patiente a presque réussi à m’étrangler ... je ne serais plus là pour faire piquer des colères au neuneu de service :-)