Accueil > Le maire démissionne
Le maire démissionne
1 commentaireDominique Yvon revient sur les raisons de son départ. - "J’arrive à un point où je suis très fatigué. J’ai 78 ans. Être maire d’une commune de 2 500 habitants n’est pas de tout repos. On est responsable de tout. C’est de plus en plus difficile. Les gens n’ont plus le courage de vous dire les choses en face. Ils déversent leur haine sur les réseaux. Certains ont été jusqu’à me menacer de mort. À l’issue de mon discours, la très grande majorité des élus, pour ne pas dire la totalité, m’a applaudi durant deux à trois minutes. Ça m’a touché".
S BACRO. Ouest-France 11/04/25
Vos commentaires
# Le 14 avril à 08:23, par François Baron
En 2018, lors de l’édition du Festival "les insulaires" un géographe, spécialiste des îles, remarquait dans la presse quotidienne régionale (je cite de mémoire), que de son point de vue" le Fifig et le Parcabout étaient les réalisations les plus intéressantes sur Groix ces vingt dernières années".
Pour re contextualiser, il n’est pas anodin de préciser que le Fifig et le Parcabout n’auraient pas pu voir le jour, sans l’alternance politique de 2001, c’est à dire sans la défaite de D.Yvon.
Quelque soit la pertinence de ce jugement, il révèle au moins une chose ; les bienfaits de l’alternance et du changement.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit, je n’arrive pas à comprendre, comment à notre époque, il est encore possible de cumuler ad vitam éternam, des mandats politiques et je crois que D.Yvon n’en est pas le recordman !
S’il y a bien une caricature persistante de "l’ancien monde", c’est bien l’image de cet élu (homme blanc de plus de 50 ans), s’accaparant tous les pouvoirs, occupant tout l’espace public, bien entouré d’une cours de gens dévoués et bien à l’aise dans ses certitudes et dans ses excès.
On me dira :" oui , mais les électeurs sont libres de choisir ! " vaste sujet sur lequel on peut légitimement avoir des réserves et en particulier face à la puissance de l’argent et des réseaux sociaux.
Pour conclure ; limiter tous types de mandats (par ex, pas plus de deux consécutifs), permettrait de revitaliser la pratique démocratique, de rajeunir et de varier socialement les représentant(e)s, d’éviter bien des scléroses et des aberrations de potentats locaux plus soucieux de carriérisme politique que d’intérêt général ...
François Baron