Carnet noir
3 commentairesFranck Le Gurun
Adieu, camarade, tes souffrances ont pris fin. Tu fais partie de ceux-là que la société ignore quand elle est renvoyée à son incapacité à prendre soin de ses membres dont le mal-être la dépasse. Ta trop courte vie fut pourtant remplie d’expériences diverses : Offshore en Afrique, restauration à Paris et en Australie et sur la Recouvrance, etc, qui ont ajouté à ta soif de culture dont tu partageais quelques extraits sur notre blog. Tu partageais aussi l’engagement de ta famille en politique. Je me souviens de ta présence aux côtés de Françoise Coupeau lors de sa campagne des législatives.
Je garderai en mémoire les mots d’amitié que tu m’envoyais parfois en privé sans doute pour me remercier de te lire et te laisser t’exprimer sur mon blog ouvert à ceux dont la sincérité crève les yeux et, hélas, quelquefois le coeur.
Je renouvelle nos très sincères condoléances à ta maman et à Noël ; j’y joins celles à tes enfants et à ta famille.
Vos commentaires
# Le 22 mai à 13:40, par Noyale
Bon vent Franck . Toutes mes pensées à tes proches .
# Le 22 mai à 18:06, par Fromentin Valérie
Franck
Tes sourires , nos conversations vont me manquer
Baptiste parti il y a 3 mois aujourdhui t’aimait beaucoup aussi, disant que tu avais la classe .!!
Une étoile de plus
Douces pensées à ta famille
# Le 22 mai à 21:12, par Fou...
Pas en prose depuis un laps, je confie la plume a celui-ci dessous.
Au seul souci de voyager
Outre une Inde splendide et trouble
– Ce salut soit le messager
Du temps, cap que ta poupe double
Comme sur quelque vergue bas
Plongeante avec la caravelle
Ecumait toujours en ébats
Un oiseau d’annonce nouvelle
Qui criait monotonement
Sans que la barre ne varie
Un inutile gisement
Nuit, désespoir et pierrerie
Par son chant reflété jusqu’au
Sourire du pâle Vasco.
Stéphane Mallarmé