B. Arnault est un ingrat
1 commentaireL’État, une "catastrophe" pour les affaires privées ?
.../... Que serait Bernard Arnault sans la puissance publique ? C’est le milliardaire himself qui nous pousse à cette généralisation, lui qui invoque sans cesse ordres de grandeur et intrication du tissu économique pour « remettre les choses en perspective ».
Parlons donc perspectives : où en seraient ses affaires privées, si l’État et sa justice ne lui avaient permis de racheter à vil prix des entreprises textiles en difficulté ? Où en seraient ses sacs à main pour riches sans les réseaux de communication, de transport, d’énergie, construits et opérés par l’État et ses agents ? Où trouverait-il la main-d’œuvre qualifiée qui fait briller l’artisanat français à travers le monde, sans l’école de l’État ? N’est-il pas heureux que les salariés de LVMH bénéficient de la sécurité sociale ? Trouve-t-il tout cela « catastrophique » pour ses affaires privées ?
Louis Nadau Marianne 22/05/2025
Vos commentaires
# Le 23 mai à 07:15, par Anita
Toutes choses remises en perspective, n’en serait-il pas de même pour la majorité des "petits patrons" ?
Il ne se passe pas de jour sans qu’on nous rapporte des conditions de travail du personnel ne tenant aucun compte des conventions collectives,
des heures supplémentaires non payées et surtout non valorisées
des ordres de travaux non compris dans le contrat de travail
de ces contrats non remplis dans les délais réglementaires
des réflexions sexistes voire racistes entendues sur le lieu de travail
Ne surtout pas oublier du côté patronal les facilités octroyées après chaque pleurnichement : suppression de postes d’inspecteurs du travail, pas de condamnation avant deux ou trois constats de dérogation, limitation des cotisations sociales qui ont conduit au recul de l’âge de la retraite
et last but not least, LE TRAVAIL AU NOIR chaque fois que possible !!