Accueil > À Samuel Paty (Gauvain Sers)
À Samuel Paty (Gauvain Sers)
1 commentaireParait qu’on s’habitue
Aux larmes de la nation
Ce matin, j’me suis tu
Sous l’coup de l’émotion
Parait qu’on s’habitue
Quand l’infâme est légion
Tous ces hommes abattus
Pour les traits d’un crayon
Parait qu’on s’habitue
À défendre à tout prix
Les 3 mots qu’on a lus
Aux frontons des mairies
Parait qu’on s’habitue
Quand on manque de savoir
Par chance, on a tous eu
Un professeur d’Histoire
Parait qu’on s’habitue
À la pire barbarie
Mais jamais j’n’y ai cru
Et pas plus aujourd’hui
Parait qu’on s’habitue
Aux horreurs qu’on vit là
Mais l’innocent qu’on tue
Je ne m’habitue pas
Vos commentaires
# Le 18 octobre 2021 à 12:46, par vincent
* Samuel Paty, menacé de mort, abandonné par sa hiérarchie et livré aux chiens…
* Rapport Sauvé, (216 000 enfants qui ont « vu la lumière »), et le secret de confession au-dessus des lois de la République…
* 60ème anniversaire du massacre du 17 octobre 1961, et l’entière faute au bien commode bouc-émissaire Papon, ce qui évite de parler de crime d’État à connotation raciste...
Parait qu’on s’habitue
à toutes les infamies
aux salop’ries connues
que couvrent les hiérarchies
(ça vaut pas Gauvain, mais ça m’évite au moins de dire des gros mots)