De concert pour dézinguer le FIFIG !
Le candidat d’extrême-droite aux municipales donne un coup de main à la municipalité pour continuer à mettre à mal le Festival qui faisait pourtant la gloire de l’île.
Sa dernière production (Facebook, merci Lili) :
Festival ou tribune politique ?
Le Festival International du Film Insulaire de Groix, subventionné par la municipalité et l’agglomération, bénéficie de locaux toute l’année pour quatre jours d’événement.
Pourtant, cette édition est marquée par :
• une tribune politique assumée,
• un média local à demeure produisant à profusion des articles stigmatisant les résidences secondaires, qui, rappelons-le, contribuent largement aux finances locales et subventionnent ce festival,
• et le drapeau de la Palestine accroché aux magnifiques bâtiments de Port Lay, rénovés avec l’argent public.
Un festival est censé rassembler autour de la culture, pas diviser par des revendications politiques. L’avenir du festival se pose donc clairement .
Qu’est-ce donc que la culture dans son esprit qui "semble" chercher une boussole politique * ? : s’autoriser à emprunter en bibliothèque (tout aussi subventionnée) et lire les bouquins de Maurras, Céline, Chardonne, Houellebecq et tutti quanti ?
André Malraux, ministre d’un gouvernement (que la gauche de l’époque n’hésita pourtant pas à traiter de "pré-fasciste") créa les maisons de la Culture pour offrir à chacun la possibilité d’acquérir savoirs et connaissances.. Il ne lui serait pas venu à l’idée d’interdire les subventions allouées dans ces lieux aux tours de chant de Leny Escudero, Paco Ibanez, les Quilapayun, ou autres artistes encore plus visiblement engagés que l’équipe responsable de notre Festival de films.
N’aurait-on pas le droit d’apprendre par des documentaires ou des fictions comment vivent les insulaires des autres régions et quelles sont leurs préoccupations et leurs combats ?
N’aurait-on pas le droit non plus de compatir un court instant aux malheurs de femmes et d’enfants maltraités, voire "génocidés", par des colonisateurs expansionnistes ?
Quant au "media local" évoqué, facile d’y reconnaître celui de la PQR qui était choisi pour collaborer une fois de plus à la couverture du Festival mais qui a le mauvais goût de refuser d’héberger une information sur la candidature locale extrémiste.
* Quand on apprend que ce candidat fait dire sans vergogne par sa porte-parole qu’il est sur la liste de celui qui fût un temps le dauphin, on est un peu moins surpris mais on en reparlera.