Crise du logement et revendications régionalistes
2 commentairesSpéculation immobilière et résidences secondaires tendent à rendre certaines régions invivables pour les populations locales. Les tensions générées par la crise du logement vont-elles provoquer un sursaut nationaliste ? « La Bretagne aux Bretons », « le Pays basque n’est pas à vendre », « les colons hors de Corse »… On ne compte plus les tags revendicatifs ou menaçants.
En Bretagne, où la hausse des prix est plus récente, le discours autonomiste a privilégié les questions culturelles sur l’aspect social. Une flopée de collectifs locaux spécialisés dans le logement se déploient le long des côtes. Les récents incendies et dégradations de maisons signés du Front de libération de la Bretagne restent des épiphénomènes, mais sont les premiers après des décennies d’accalmie. « La sévérité de la crise pourrait bien raviver des tentations de lutte armée », avance le politologue Erwan Chartier, spécialiste de la Bretagne.../...
R Jeanticou, N Marbot Télérama 22/01/24
Vos commentaires
# Le 1er février 2024 à 12:52
Yé ! Le slogan des associations pour un logement accessible en Bretagne est" la Bretagne n’est pas une résidence secondaire !", moins Zemmourien " que le slogan, cité par Télérama.... on a pu le voir a Groix, arraché depuis... t’chetan ! perig.
# Le 3 février 2024 à 09:54, par Anita
Il y a presque autant de slogans que de communes manquant de logements en Bretagne :-)