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Le maire reste : extrait de son discours
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(...) et il est vrai, j’ai tenté de quitter mon poste de maire afin de me consacrer à ma famille, mes amis et surtout ma santé. Le mois prochain, je vais atteindre les 42 années de mandat électif, c’est beaucoup, pour certains, c’est même trop ! Donc j’étais pris entre le fait de rester ou partir. J’ai pris la décision hier soir (...)
Donc, j’ai pris la décision hier soir ; durant le conseil d’hier, les conseillers m’ont fait comprendre que je n’avais pas le droit de partir... d’autre part ; tant qu’on n’est pas arrivés au port : les projets dont j’ai parlé tout à l’heure, la Mam, l’Ehpad, je ne voulais pas partir sans que ces problèmes-là soient traités définitivement. Et donc, j’ai décidé de rester (...)
Vos commentaires
# Le 17 janvier 2024 à 16:33, par Anita
Je ne m’explique pas que ni l’un ni l’autre des correspondants de la PQR n’a jugé digne d’indiquer que Bernard avait reçu la médaille de la Commune en remerciement de ses longues années au service de la communication locale. Et quelle communication ! : honnête, complète, sans faute d’orthographe, en connaissance de ce qu’il traitait et toujours sur la brêche.
Les Groisillons le regrettent comme ils ont regretté Alexandre.
Merci Bernard et repose-toi, tu l’as bien mérité.
# Le 24 janvier 2024 à 18:12
De quoi être émue par l’enregistrement.
Très émus aussi les « petits » personnels de l’Ehpad, à qui Monsieur le Maire, assisté de la direction de l’Établissement et de membres du CCAS, a proposé un « temps de parole » mardi 16 janvier.
Proposition en urgence, afin de se préserver d’une grève dont les mots d’ordre – médiatisés par les syndicats – auraient (à minima) fait grincer quelques dents.
Émus les personnels, parce que durant ce temps de « parole », la leur fut confisquée.
Confisquée au point qu’il leur a été tout simplement interdit de présenter leurs nombreuses doléances, dont quelques-unes avaient un rapport direct avec l’« aide », l’« écoute », le « soutien » et la « considération » que leur apporte leur hiérarchie dans l’épreuve de chaque jour.
Et puis émus aussi lorsque Monsieur le Maire leur a présenté le coût financier de leurs arrêts maladie. Une inflexible leçon de morale à ces travailleurs un peu trop hardis à dire leur mal-être.
Manière tout à fait élégante de leur signifier que si dysfonctionnements il y a, en particulier sur le déficit de personnel pour assurer (plutôt tenter d’assurer) la charge de travail, ils ne doivent s’en prendre qu’à eux… qu’à leur « absentéisme » comme entendu aussi par la hiérarchie...
Une certaine sollicitude et bienveillance aurait plutôt conduit à se questionner sur qu’est-ce qui peut conduire aux blessures, accidents, surmenages et fatigues extrêmes des personnels de Ty Laouen… pour améliorer la situation.
Mais non, l’important est plus sûrement de protéger l’entre-soi hiérarchique et d’étouffer le plus longtemps possible les souffrances des personnels, et leurs lendemains bien sombres.
On s’étiole à l’Ehpad de Groix, et il n’est pas ici question des résidents.
Le devoir de réserve auquel sont tenus les personnels de Ty Laouen (et rappelé dans leurs locaux par de jolis panneaux, avec mention des risques majeurs encourus) aura expliqué que ce panel d’exténuations physiques comme psychiques n’a jamais fuité.
Jusque-là.
Le syndicat va, espérons-le, entendre les doléances des personnels et proposer une stratégie propre à assurer leurs défenses.
En attendant, il fallait que certaines vérités soient dites, ...surtout en ces temps de tromperie universelle (comme rappelé en bandeau par Anita et George).
m.Anne